Proportions légendaires
Tout est question de point de vue : y voyez-vous un monstre effrayant ou une peluche douillette ?
Oubliez les films fantastiques, BigFoot et Yeti sont aujourd’hui les stars d’un fabuleux show du secteur du meuble ! Le scénario intérieur se répète — à quelques adaptations près — à l’extérieur. Ou quand l’after se transforme en nocturne intimiste.
Selon la légende américaine, BigFoot est un géant humanoïde et velu, souvent dépeint dans les films comme un monstre effrayant. À Bruxelles, c’est son côté doux qui est mis en avant : BigFoot est la première création de Frederik Delbart pour PassePartout. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le modèle laisse une impression de taille et de douceur. Le design et le confort vont main dans la main. Le plus grand défi a été de garantir la fermeté de coussins aussi démesurés. Le dossier et l’assise constituent deux entités séparées qui, ensemble, forment un tout harmonieux. Les rondeurs semblent une évidence, jusqu’à ce que l’on se penche sur les plus petits détails. Un indice : suivez les arrondis et les contours, jusqu’aux coins pointus des coussins, qui se dressent tels des oreilles aux aguets. Elles sont si mignonnes ! Mais en réalité, leur fonction ultime est celle du confort. On s’y love, mais on ne s’y enfonce pas. BigFoot confère un agréable soutien dans le dos.
Un mythe similaire circule à propos du Yeti, l’homme des neiges afghan qui vit dans l’Himalaya. Frederik Delbart a aussi adapté son image pour la métamorphoser en un modèle de fauteuil. Les pieds étreignent la coque, en un clin d’œil aux paluches du Yeti. Elles nous soutiennent précautionneusement, toutes griffes rentrées.
Des montagnes sauvages, on passe à la terrasse et au jardin. On le sait déjà : la frontière entre intérieur et extérieur s’estompe. Mais avec les modèles Dali et Salvador, elle s’efface même totalement. PassePartout a cloné deux de ses produits phares — Saki et Mogador — en adaptant uniquement le textile, la mousse et la structure de la carcasse en qualités adaptées aux conditions météo. On obtient ainsi Dali et Salvador, deux canapés entièrement revêtus… pour l’extérieur. Quoi ? Mais comment est-ce possible ? Au premier coup d’œil, on est un peu confus, mais les faits sont là : ce sont bel et bien des canapés outdoor.
Toutes ces nouveautés méritent bien une petite célébration, organisée, comme le veut la tradition, le mardi soir, cette fois dans une ambiance intime et feutrée (entrée libre après s’être annoncé).
